Huit présumés bandits armés, qui ont créé des troubles la nuit de vendredi à samedi dernier dans la ville de Goma en crépitant des balles, ont été arrêtés. Ils ont été présentés à la presse locale ce dimanche 14 juin par le maire policier. Parmi eux, des présumés assassins d’un jeune la même nuit au quartier Kyeshero et un militaire FARDC accusé de vente d’armes et d’autres effets militaires aux civils.
Pour le commissaire supérieur principal, KAPEND KAMAND, la ville serait déjà calme grâce à l’opération « Safisha Muji ». Mais cette procédure de liberté provisoire accordée aux détenus par la justice ne lui facilite pas la tâche.
« C’est trop amer de constater qu’après trois mois de maîtrise de la situation sécuritaire, on observe une recrudescence, surtout dans la partie ouest de la ville. Mabanga Sud, Kasika, Katoy, Mugunga et Kyeshero sont des quartiers où l’on a entendu des coups de feu, notamment cet élément de l’APCLS qui a tué même un enfant à Mugunga. Nous devrions éviter les pertes humaines, mais hélas, l’auteur est ce militaire de Satan 2. C’est la deuxième fois qu’il est arrêté. Je demande à la justice de bien faire son travail. Au lieu de crier sur les réseaux sociaux, on doit investir dans les renseignements et surtout dénoncer. Les logisticiens militaires doivent bien gérer le matériel. »
Notons que parmi ces présumés criminels, il y a aussi deux présumés Wazalendo qui ont tué un jeune garçon dans la même semaine.