De violents affrontements ont été signalés le mercredi 06 mars entre les forces armées de la RDC et le groupe rebelle Twiganeho de Makanika dans le groupement Bujombo, chefferie des Bavira, dans le territoire d’Uvira. Selon la société civile locale, les combats ont débuté tôt le matin et se sont poursuivis toute la journée. Le bilan de ces affrontements reste encore flou. Cette structure de la société civile ajoute par la suite que des morts et des blessés ont été enregistrés dans les deux camps sans plus de détails :
« Les FARDC sont partis attaquer le Twiganeho, qui est un groupe terroriste, et sont en train d’accueillir aujourd’hui les M23 qui s’infiltré régulièrement dans la plaine de Ruzizi pour rejoindre leurs compatriotes dans le haut plateau d’Uvira, Fizi et Mwenga. Cela fait maintenant plus d’un mois que nous, en tant qu’acteurs socio-politiques, alertons sur les infiltrations dans la plaine de Ruzizi, mais il y a eu une insensibilité du pouvoir. Il y a même des petits campements où ils sont logés que les FARDC ont tenté de déloger. C’est pourquoi j’en appelle à la conscience du pouvoir central, du président de la République, pour qu’ils soient sensibles au malheur de la population, car après l’échec du M23 dans le Nord-Kivu, même s’ils résistent encore, nous voyons que la guerre est en train de prendre une autre tournure dans le Sud-Kivu », réagit André Biadunia.
Nous avons contacté le porte-parole des opérations Sokola 2 Sud-Sud-Kivu sans succès. Il faut noter que la situation sécuritaire dans la région d’Uvira est particulièrement volatile depuis plusieurs mois. La présence des rebelles M23 et des milices locales fragilise la population.
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