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custumtemplete - Radio Tayna

Certains habitants du quartier Mugunga à Goma commencent à abandonner leurs habitations en raison des bruits d’armes à feu.

Ces coups de feu, qui se font entendre presque toutes les nuits dans cette partie de la ville, incitent plusieurs résidents à préférer louer des maisons dans le centre-ville. La société civile, qui a rapporté cette information, souligne que cette situation est la conséquence de la surmilitarisation depuis le début des affrontements dans le territoire de Masisi. Le président de cette organisation citoyenne estime qu’avec cette situation, il est désormais difficile de distinguer les soldats des forces armées congolaises des autres individus. Les criminels en profitent, et ce sont les civils qui en subissent les conséquences. Christian KALAMO, dans une intervention à la radio verte de Goma, déclare :

« Nous sommes conscients que nous sommes en guerre, mais en arrivant à Mugunga, nous constatons une confusion parmi les militaires. Certains passent leurs journées à boire de l’alcool, puis quelques minutes plus tard, ils ouvrent le feu. Nous enregistrons des blessés, des morts et des actes d’intimidation à Mugunga et à Ndosho. Nous appelons les autorités urbaines à rétablir les services de sécurité pour garantir la sécurité de la population. Sur l’avenue Mushebere, plus de 20 ménages ont décidé de quitter leurs maisons pour louer ailleurs, une situation jamais vue auparavant à Goma. »

Il est à rappeler que des coups de feu se font entendre presque chaque nuit entre 21 heures et 4 heures du matin ces derniers jours dans ce quartier, ce qui affecte également les quartiers de Ndosho, Kyeshero et Lac-Vert. Récemment, une femme rentrant du marché de Kituku a été blessée par balle au ventre près de l’université catholique de la Sapienza. Selon les FARDC, de nombreux criminels se déguisent en militaires pour se fondre dans la masse. Le porte-parole de l’armée encourage les victimes à dénoncer ces actes avec des preuves.

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