Les femmes déplacées de Nyiragongo, Masisi et Rutshuru étaient dans les rues de Goma ce vendredi 17 février 2023. Ce, pour demander la paix, justice et réparation des atrocités commises par les rebelles du M23 et leurs alliés.
Ces femmes étaient en majorité avec des bébés au dos, porteuse des calicots ou l’on pouvait lire « la femme n’est pas un objet sexuel mais plutôt une clé pour le développement » ; « Nous disons stop aux viols faites aux femmes, stop aux massacres des populations civiles ». Leur marche a débuté au rond-point Kihisi en territoire de Nyiragongo et a chuté au gouvernorat de province ou un mémorandum déposé.
« Depuis l’activation du M23 par ses pairs en territoire de Rutshuru alors que défait en 2013, le Conseil pour la Protection et la Promotion de la Femme et de l’enfant CPPFE’’ a enregistré au total 482 civils tués par cette rébellion dont 185 femmes, 88 enfants. Plusieurs parmi ces victimes ont été tués lors des massacres de masse à Rwanguba, Ruvumu, Rugari, Kinyandonyi, Bambo, Kishishe, Kisharo, Ruseke, Kahumiro en territoire de Rutshuru et d’autres dans le Territoire de Nyiragongo et Masisi » peut-on attendre dans un extrait lue par Neema Serutoke Claudine, l’une des manifestantes.
Heritier Nyamwami défenseur de droits humains qui a accompagné ces mamans, appelle au gouvernement de tenir compte de ce que réclament ces femmes déplacées par apport aux violations de différentes formes faites à leur égard.
Leur mémorandum a était reçu par L’assistant du vice-gouverneur Gilbert Mombila qui promet orienter leurs revendications à qui de droit. Cependant les manifestantes exigent au Gouvernement d’imposer l’intégrité territoriale en boutant hors et sans délai le M23 et ses alliés, à la Cours pénale Internationale de procédé à l’émission des mandats d’arrêt internationaux contre les auteurs de ces crimes commis et exiger la réparation des préjudices causés aux victimes ; A l’EAC d’exercer son mandant offensif sur les groupes armés, à défaut plier bagage.
Aline KATALIKO