La société civile, force vive de Buzi Bulenga dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu, demande au gouvernement congolais, à travers le bureau central de la zone de santé de Minova, d’intensifier les séances de sensibilisation sur les mesures barrières afin de protéger la population, les déplacés ainsi que les militaires contre la maladie de la monkeypox. Cette structure citoyenne souhaite que la population limite les contacts physiques et les pratiques culturelles de salutations avec les mains.
L’acteur de la société civile, SADIKI Juges, parle d’une dizaine de cas dans la zone de santé de Minova. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi dernier que l’épidémie de variole du singe, qui touche plusieurs pays africains, constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
Cette décision a été prise à l’unanimité par un comité d’urgence de l’OMS qui craint qu’une souche plus mortelle et transmissible du virus (aussi connu sous le nom de Monkeypox) ait atteint des régions africaines jusque-là épargnées.
Mardi, le centre africain de contrôle et de prévention des maladies a déclaré que l’épidémie constituait une urgence de santé publique relevant de la sécurité continentale, après avoir enregistré 15 000 cas et 461 décès dus au virus pour la seule année 2024. Ceci signifie qu’il y a eu une augmentation de 160 % des diagnostics et de 19 % des décès par rapport à la même période de l’année dernière.