Ce vendredi, plusieurs stations-service de la ville de Goma ont cessé leurs activités en raison d’une grève des opérateurs économiques du secteur pétrolier. Ces derniers protestent contre l’augmentation significative du prix du baril de pétrole dans les pays d’approvisionnement, ce qui les conduit à travailler en perte.
David Katumbi, l’un des grévistes, a exprimé leur surprise face à la fermeture soudaine des stations-service, sans aucune notification préalable aux clients. Cette situation a créé des déséquilibres dans le secteur des transports en commun de la ville, de nombreux chauffeurs de taxi n’ayant pas pu travailler faute de carburant. Les bandelettes rouges et blanches entourant les stations indiquent qu’elles sont hors service.
Les opérateurs économiques se plaignent des hausses constantes des prix des produits pétroliers. Ils soulignent que lorsqu’une augmentation de 5 % est observée par mètre cube, le ministre de l’Économie devrait signer une nouvelle structure de prix, mais cette démarche n’a pas été entreprise malgré leurs préoccupations.
Cette grève a eu un impact direct sur les citoyens, notamment sur les prix des transports en commun. Par exemple, le coût d’une course du centre-ville à Ndosho a atteint 2000 francs congolais dans la soirée. Les opérateurs pétroliers, regroupés au sein de l’APENOKI, avaient précédemment adressé une correspondance au ministre de l’Économie concernant cette question, mais n’ont pas reçu de réponse favorable jusqu’à présent. La situation reste à suivre.
Prosper HERI NGORORA