Goma : Deuxième jours sans activités, la tension toujours perceptible

crédit-photo: Afrikinfomédias
Après une journée ville morte transformée en manifestations populaires lundi, la tension était encore perceptible en ville de Goma ce mardi 7 février 2023. Aux premières heures, les pierres abandonnées sur la chaussée la veille étaient encore visibles sur différents axes. Le feu a été encore une fois allumé à certains endroits.
Les manifestants continuaient à percevoir de l’argent auprès des certains conducteurs des taxi motos qui ont jugé mieux reprendre le service, après l’appel des leaders des mouvements citoyens pour la suspension des manifestations. A chaque barrière, érigée par des pierres, un motard pourrait débourser 500 FC. C’est qui a été à la base d’altercation surtout au rondpoint Instigo ou quelques conducteurs de taxi moto ont été brutalisés. Les écoles sont restées fermées, seulement quelques boutiques ont ouvert leurs porte à Birere ce mardi.
Dans leur communiqué sur le bilan de la première journée, les organisateurs de cette marche précisent que leur action n’était que pour lundi. Et que ce mardi sont des badeaux qui se sont improvisés pour créer le désordre a fait savoir Jimmy Nziali
Lors de sa descente sur terrain ce mardi pour essayer de dégager la route, le commandant urbain de la police, le Commissaire supérieur principal Alisa Job rencontré sur l’axe Katindo, précise que la journée de lundi a connu beaucoup de dérapages. Les auteurs doivent répondre à leurs actes fait –il savoir.
Cette perturbation de circulation avec des pierres sur la chaussée a poussé que plusieurs personnes ne sortent encore pas de chez eux ce mardi. C’est l’après-midi que certains axes ont été fréquentables après un travail difficile de la police de retirer les pierres des artères obstruées.
Pour rappel, Jimmy nziali, Kambere Muyisa , Lucky bwanapua et Ghislain Muhiwa leaders des mouvements citoyens ont appelé les citoyens de Goma à observer une journée ville morte en fin que La force régionale de l’EAC puisse entrer en action contre le M23 qui avance dans le Masisi.
Jérémie Kihambu