Des nouveaux affrontements entre les FARDC et le M23 ont été signalés le matin de ce lundi 6 juin à Chanzu et Runyonyi en territoire de Rutshuru. C’est depuis 5h 30’ que des détonations en armes lourdes et légères ont été entendus dans cette partie du groupement Binza précises nos sources sur place. Jonas Pandasi président de la nouvelle société civile dans ce territoire de Nord-Kivu indique que la situation est redevenue calme vers de 10h avant midi.
« Du côté de Chanzu et Runyonyi se cacherait un groupe d’éléments de M23. D’après les informations que nous avons, les militaires FARDC sont entrain de vouloir encore nettoyer la zone en cherchant ces rebelles M23 dans les derniers retranchements. Jusque-là nous n’avons pas encore un bilan quelconque, du côté de la population il n’y’a pas des mouvements de déplacements par ci par là donc la situation est relativement calme » dresse Jonas Pandasi
Information confirmée par l’armée. Le porte-parole des opérations sokola2 indique que les combats ont eu lieu plutôt à MUHATI et non à Chanzu. Une localité déjà sous contrôle des FARDC. Lieutenant-colonel Guillaume Njike KAIK0
« Comme vous le constater nous somme sur la ligne de front à Ishangi, les forces armées de la République Démocratique du Congo ont ripostées de la bonne manière. A l’heure où nous vous parlons Muhati vient de passer sous le contrôle des FARDC, donc nous comptons y aller jusqu’au bout » annonce Guillaume Njike.
Le vendredi 3 mai ce mouvement rebelle venait d’annoncer que les FARDC s’apprêtaient à lancer des offensives sur ses positions. Son porte-parole Major Ngoma qui a signé ce communiqué parle d’un renfort en hommes et en matériels. Il croit que le dialogue serait une solution car son mouvement pourra résister contre toute attaque. Pour rappel, depuis les attaques du M23 et qui ont duré une semaine dans le Nyiragongo et rutshuru, Kinshasa a considéré ce mouvement désormais comme un mouvement terroriste et qui est exclu totalement du processus de Nairobi. Cela après avoir dénoncé le soutien du Rwanda à cette rébellion.
Natasha SEKERAVITI